Epée de Cour du XVIII ème siècle, dorée à l'or fin avec garde à pas-d'âne...c'est l'épée des aristocrates en Europe.
La garde est en forme de huit, recouverte de feuilles d'or où apparaissent des personnages masculin et féminin.
La fusée de bois est recouverte d'un filigrane tressé en argent... distendu.
Lame de 72 cm à section triangulaire très effilée, avec une forte gouttière, large de 2.4 cm au talon.
Cette épée ne nécessite guère de nettoyage, elle brille toujours de mille feux!
Cette épée ne nécessite guère de nettoyage, elle brille toujours de mille feux!
Cinquième position du salut |
© SabresEmpire |
L'art de l'escrime |
Intermédiaire chronologique entre la rapière et l’épée ou fleuret d’escrime, l’épée de cour est une arme créée dans la deuxième moitié du XVII ème siècle et utilisée jusqu'à la toute fin du XVIII ème siècle.
Plus courte que son ancêtre, la rapière, et presque exclusivement conçue pour l’estoc, elle est reconnaissable à sa garde en figure de huit.
Plus courte que son ancêtre, la rapière, et presque exclusivement conçue pour l’estoc, elle est reconnaissable à sa garde en figure de huit.
Joli tressage en argent |
Désarmé! |
Profonde gouttière |
Tierce et Quarte |
Louis XV |
Entrelacs sur le ricasso |
Cette épée n'était pas destinée à l'escrime ou duel, mais à la représentation. Sa couverture, en feuilles d'or, avait une trop de valeur pour la détruire dans un duel...mais elle pouvait donner la mort.
Au XVIII ème siècle seuls les nobles sont alors dignes de porter l'épée et d'apprendre à s'en servir, le bâton étant la seule arme digne des manants.
Au XVIII ème siècle seuls les nobles sont alors dignes de porter l'épée et d'apprendre à s'en servir, le bâton étant la seule arme digne des manants.
Dès lors, bastonner un homme sans « titulature » qui ose s'en prendre à un noble, c'est le remettre à sa place !
Diderot et les encyclopédistes aideront à bouleverser cette société de classe.